RESUME :

tragédie et comédie se retrouvent dans ce roman pour dépeindre les affres existentielles d’après 11 septembre qui agitent un petit cercle de new-yorkais huppés. Dans le chaos qui s’empare de la ville, naissent des solidarités inattendues. L’auteur tient la chronique sociale d’un monde en perdition ou Corinne et Luke tentent chacun de leurs côtés de s’accrocher à des valeurs comme la famille. Tout reste apparemment stable. Pourtant le quotidien n’est plus le même. Par la rencontre de ces deux protagonistes, tout l’univers de cette micro-société a du mal à tenir. Deux êtres en quête d’une vie autre s’attirent, se comprennent, s’aiment. Ce roman articule et rend profondément sensible les répercussions d’un événement collectif sur l’intime.

RESUME :

Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre.
« Le Magasin des suicides » : un titre pour le moins surprenant, et un slogan en quatrième de couverture également surréaliste : « Vous avez raté votre vie? Avec nous, vous réussirez votre mort ! ». En tout cas, on peut affirmer que Jean Teulé, lui, n'a pas raté son roman. La mort et en particulier le suicide font partie des grands tabous de notre société occidentale ; mettre fin à ses jours est synonyme de péché dans les grandes religions monothéistes. Dans ce livre, point de jugement de valeur, tout est pris à la dérision. On serait tenté de penser qu'au vu du sujet, il faudrait appréhender cette histoire au second degré... mais le premier fait déjà tellement rire ! Rien n'est glauque, bien au contraire et l'on passe son temps à sourire devant les différentes énumérations de suicides possibles, de la corde tressée main au cocktail-poison du jour, en passant par la pomme au cyanure ou encore le kit avec kimono et sabre pour un hara-kiri traditionnel !

RESUME :

L'histoire de l'amour n'a rien d'un roman rose bonbon. Même si les sentiments ne sont jamais bien loin, Nicole Krauss préfère traiter de la perte et de la reconstruction. C'est un livre, intitulé lui aussi « L'histoire de l'amour », qui, sans trop en dire, fait le pont entre les différents protagonistes. Un vieil émigré juif polonais, Leo Gursky, vit seul dans le souvenir de celle qu'il aimait, Alma, et de son fils qu'il n'a jamais connu. Alma est également le prénom d'une adolescente de quatorze ans, un prénom sorti tout droit d'un livre offert par son père décédé à sa mère traductrice. Lorsqu'un inconnu commande sa traduction, Alma décide de mener l'enquête. Aux réflexions intérieures de l'un répond le journal intime de l'autre. Le choix de ces deux-là est habile car il permet de confronter un regard mûr et désabusé à une innocence bien enfantine.
Autre destin, celui d'un certain Zvi Litvinoff, écrivain exilé au Chili en 1941, dont certains faits ont peut-être uni, par-delà le temps et l'espace, les vies de Leo et Alma. Nicole Krauss construit un étrange et sensible puzzle, et décrit le manque qu'essayent de surmonter, tant bien que mal, ses personnages.

Avec sa couverture rose et son titre fleurant bon l'eau de la même couleur, « L'histoire de l'amour » peut rebuter les anti-guimauve. Ils auraient tort : c'est bien plus qu'une classique histoire de cœurs en fusion que raconte Nicole Krauss, mais l'aventure de vies entremêlées et une profonde réflexion sur le pouvoir de la littérature.

RESUME :

: Pologne, printemps 2005. Juliette, jeune française, libère des animaux de laboratoire. Cette action militante va l'entraîner au coeur de l'écologie radicale... Des territoires indiens d'Amérique aux ghettos pour milliardaires du Lac Léman, ce roman explore la dérive de certains groupuscules écologistes tentés par le terrorisme. Selon eux, la Terre ne pourra retrouver son équilibre que si le nombre d’êtres humains diminue…
L’auteur mis ici à profit son expérience dans ce roman fiction où la réalité n'est pas si loin, c'est du moins ce qu'il explique dans une postface passionnante.
Ce thriller écolo constitue un roman intense, au suspense insoutenable porté par une écriture efficace et brillante.

BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR :

Avant de connaître le succès littéraire avec ses romans (L'Abyssin, Rouge Brésil - prix
Goncourt 2001 -, Globalia...), Jean-Christophe Rufin a été médecin, pionnier de l'action humanitaire " sans frontières ". Il a été sollicité à plusieurs reprises pour mener des opérations secrètes, notamment dans le cadre de libération d'otages . En créant une intrigue au croisement de la médecine et de l'espionnage, il explore deux mondes qu'il connaît de l'intérieur et qui ont de plus en plus de liens entre eux.

RESUME :

Trois petits cochons bien curieux pénètrent dans une maison inconnue... A qui sont ces grandes bottes, cette longue salopette et ce nez si noir, ces dents si pointues? Mais c'est le...le... L... !!Ouf ! la porte n'est pas loin !

RESUME :

La petite grenouille a un problème avec ses oreilles. Docteurs et spécialistes se succèdent mais, houyouyoue, ça ne s'arrange pas tellement, et même pas du tout.
Un vrai régal d'absurde à destination des petits (dès 3 ans) et des grands. La complexité de la médecine vue par une petite grenouille qui va de spécialiste en spécialiste qui usent et abusent de néologismes à rallonge masquant leur incompétence  (les "oreillard-grenouillopitres", les "piedratrocioguolologistre", les "grenouyou-patatopathes" et autre service "d’oto-rhino-batracialogie" peuvent aller réviser leurs classiques ),. Puis elle rencontre papy Roger…
Les illustrations montrent bien le fossé entre personnel soignant hyperactif et grenouille au fond du trou, le tout servi avec l’humour pince-sans-rire de Voutch qui arrive à nous faire sourire avec les absurdités du quotidien, sans négliger de nous servir une petite dose de tendresse …